Tout a commencé par du théâtre.
Et puis, il y les voyages, les errances, d'un lieu à un autre ou de nulle part vers partout.
Et puis il y a les rencontres, le couchsurfing, le stop, l'improbable, les lieux communs, les trouvailles dans les fossés des chemins.
Et tout finira, je l'espère, par du théâtre.

samedi 25 juin 2011

Bord d'eau.

Ville de soleil et ville d'eau, voilà comme je vois Bordeaux (après vingt-quatre heures sur place, ce qui explique l'odieux raccourci).

Ville de soleil : je suis bien dans le sud. J'ai (trop) chaud, j'ai (presque) des coups de soleil et le paysage lui-même, les odeurs et les bruits, font « sud ». C'est agréable de retrouver cette ambiance après trois ans – eh oui ! Je n'ai pas mis les pieds dans le sud depuis trois ans.

Ville d'eau : la Garonne, impressionnante par sa largeur ; tellement marron qu'on pourrait croire que c'est un désert de terre ou de sable plutôt qu'un fleuve. Mais ville d'eau, aussi, par cette idée excellente : sur la place de la Bourse, face au cours d'eau, un espace sur lequel on brumise de l'eau sur une hauteur de quarante centimètres à peu près. Il y a donc une fine pellicule d'eau sur le sol, et beaucoup de gens, des bambins aux septuagénaires en passant par les beaux gosses qui se mettent torse-nu, profitent de ce lieu. L'idée est bonne, non ? Le « gaspillage » d'eau occasionné est d'ailleurs plutôt réduit, c'est une manière de faire plaisir et de rafraichir bien trouvée. [Je me suis renseigné : cela s'appelle le miroir d'eau, nom plutôt bien trouvé]

Alors même que j'écris ces lignes, à la terrasse d'un café-bd (voilà qui est aussi une bonne idée !) je vois passer au loin une dizaine de...allez, disons : hurluberlus, sur des échasses, avec chacun un bâton type perche de gondolier, et en costume...allez, disons : traditionnel, même si je n'en sais rien. Ils avancent au son d'une musique un peu militaire, flûte et tambourin... Cela a duré cinq minutes et m'a laissé bien perplexe.

Enfin voilà, tout ça pour dire que Bordeaux est plutôt sympa, jusqu'ici...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire