Ville de soleil et ville d'eau, voilà comme je vois Bordeaux (après vingt-quatre heures sur place, ce qui explique l'odieux raccourci).
Ville de soleil : je suis bien dans le sud. J'ai (trop) chaud, j'ai (presque) des coups de soleil et le paysage lui-même, les odeurs et les bruits, font « sud ». C'est agréable de retrouver cette ambiance après trois ans – eh oui ! Je n'ai pas mis les pieds dans le sud depuis trois ans.
Ville d'eau : la Garonne, impressionnante par sa largeur ; tellement marron qu'on pourrait croire que c'est un désert de terre ou de sable plutôt qu'un fleuve. Mais ville d'eau, aussi, par cette idée excellente : sur la place de la Bourse, face au cours d'eau, un espace sur lequel on brumise de l'eau sur une hauteur de quarante centimètres à peu près. Il y a donc une fine pellicule d'eau sur le sol, et beaucoup de gens, des bambins aux septuagénaires en passant par les beaux gosses qui se mettent torse-nu, profitent de ce lieu. L'idée est bonne, non ? Le « gaspillage » d'eau occasionné est d'ailleurs plutôt réduit, c'est une manière de faire plaisir et de rafraichir bien trouvée. [Je me suis renseigné : cela s'appelle le miroir d'eau, nom plutôt bien trouvé]
Alors même que j'écris ces lignes, à la terrasse d'un café-bd (voilà qui est aussi une bonne idée !) je vois passer au loin une dizaine de...allez, disons : hurluberlus, sur des échasses, avec chacun un bâton type perche de gondolier, et en costume...allez, disons : traditionnel, même si je n'en sais rien. Ils avancent au son d'une musique un peu militaire, flûte et tambourin... Cela a duré cinq minutes et m'a laissé bien perplexe.
Enfin voilà, tout ça pour dire que Bordeaux est plutôt sympa, jusqu'ici...
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