Tout a commencé par du théâtre.
Et puis, il y les voyages, les errances, d'un lieu à un autre ou de nulle part vers partout.
Et puis il y a les rencontres, le couchsurfing, le stop, l'improbable, les lieux communs, les trouvailles dans les fossés des chemins.
Et tout finira, je l'espère, par du théâtre.

dimanche 26 juin 2011

Guinness et sociabilité

Le couchsurfing est quelque chose de fort simple, les éléments de base étant le sourire et la bonne humeur. Si certains considèrent qu'il est de bon goût d'apporter un petit cadeau, d'autres estiment que c'est bel et bien du stop 2.1, version hébergement. C'est-à-dire qu'on vient, et la compensation, c'est discuter. Lorsque je suis arrivé, Seb m'a offert une pizza, et m'a dit que ce n'était pas le peine de participer pour les repas des deux jours à venir. A la limite, je lui paye une bière, mais c'est tout.

Nous en avons consommé, des bières ; il faut dire que le gaillard comme son colocataire Alex sont des aficionados des pubs, qui fleurissent d'ailleurs en grand nombre à Bordeaux. Vendredi soir nous nous sommes donc retrouvé au Dicken's, charmant pub en face de la Garonne dont les serveurs vous parlent en anglais lorsque vous entrez : peut-on rêver mieux ? Nous avons donc pris une Guinness, et longuement disserté sur la bière. J'ai fait partagé mon expérience de l'Irlande. En somme, mettez trois gars comme nous dans un pub, et la mayonnaise prend à coup sûr. D'une part, faire du couchsurfing, comme surfer ou comme host, signifie avoir un certain nombre de points communs qui permettent de laisser de côté les points divergents le temps du séjour. Notre meilleur point commun, serais-je tenté de dire, était la Guinness. Hélas, mes finances étant au plus bas, nous n'avons pas enchainé les pintes – hélas, trois fois hélas, malheureux que je suis, comme dirait un personnage de Sophocle. En revanche, nous avons payé à tour de rôle une tournée de « Baby Guinness ». Je vois arriver des shooters qui ont tout l'aspect d'un verre de Guinness, couleur et mousse blanche sur le dessus. Il suffit de mettre deux-tiers de Kalhua et de finir avec du Bailey's, et le tour est joué. C'est merveilleux, j'ai envie d'en commander une pinte. Mais bon, je me réfrène. Un jour, je viendrai chez des amis avec une bouteille de chaque...

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